Flash 3 Gardons mémoire SVP !

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      A un moment où le ventre de la bête immonde est plus que jamais fécond, souvenons-nous que, de Conrart, les opinions publiques gardèrent un silence silence prudent à l'égard de l'irrésistible ascention de l'hitlerisme, forceur des consciences d'un grand peuple allemand pourtant en vécu démocratique en la République de Weimar. 39011220

 
La cécité des médias face à Hitler
                                    d'après Daniel Schneidermann (Emission télévisée et site "Arrêt sur images")
       Thomas Wieder (in Le Monde du 15 11 2018) présente le livre de Daniel Schneidermann « Berlin, 1933, la presse internationale face à Hitler ».

      Celui-ci, (émission puis site Arrêt sur images) traite de la cécité coupable dont ont fait preuve les correspondants de journaux étrangers en poste dans la capitale allemande lors de l'arrivée des nazis au pouvoir.

      Rares sont ceux qui perçoivent alors la singulière monstruosité du nazisme. La plupart, au contraire, se complaisent dans des analyses paresseuses qui se bornent à voir en Hitler un simple «Mussolini allemand», sans comprendre la spécificité d'un régime qui a fait de l'antisémitisme le cœur de son projet politique.

      Les correspondants des journaux anglo-saxons en Allemagne, préféraient bien souvent Ie confort des conférences de presse gouvernementales aux enquêtes de fond sur Ia réalité du régime.

     Leurs rédacteurs en chef, pour des raisons politiques plus ou moins assumées, ou, plus prosaïquement, par médiocrité intellectuelle, ne voulurent pas voir ce qu'ils ne souhaitaient pas croire.

     En tentant de comprendre cette «forteresse d'aveuglement volontaire» où s'enfermèrent la plupart des journalistes en poste à Berlin dans les années 1930, Daniel Schneidermann ne dénonce pas seulement des complicités passées...

  ... Il appelle l'ensemble de la profession à prendre conscience de sa responsabilité à une époque où le retour en force des mouvements autoritaires et populistes rend plus indispensable que jamais un journalisme fondé sur la triple exigence de clairvoyance, d'intransigeance et d'indépendance.

                                      Bien avant la guerre, le grand patronat français
                      collabora massivement au réarmement de l’Allemagne nazie. 
  Avant la deuxième guerre mondiale nombreux furent les grands patrons français de la chimie, de la sidérurgie, de la métallurgie, de l'automobile, de l'aéronautique, du pétrole, des charbonnages à collaborer massivement et consciemment au réarmement de l'Allemagne hitlérienne. Ils préféraient Hitler au Front populaire.

      Le modèle hitlérien semblait le meilleur pour écraser les salaires, augmenter la durée du temps de travail et accroître les profits car, pour les patrons français, le premier des dangers, c’était les congés payés et la semaine de quarante heures.

   En 1932, la société française Ugine s’associait avec une filiale d’IG Farben spécialisée dans la chimie des cyanures ainsi qu’avec une autre société allemande détentrice du brevet du Zyklon B, le gaz des camps de concentration.

    Banque de France et Comité des Forges furent les grands artisans de l’esprit de Munich, de la démission face à Hitler.

     Malgré l’antifascisme affiché de la population française, les grands patrons multiplièrent néanmoins les contrats avec des groupes industriels et des banques nazis  par l’intermédiaire de sociétés écran suisses ou hollandaises.

    Dans de nombreuses usines françaises, les patrons favorisèrent la création de groupes fascistes du PPF (parti populaire français) qui participèrent au mouchardage et à la répression des militants syndicaux.

 

Louis Ferdinand Céline ? Merdaille à deux face !

 Merdaille, face 1 : Céline sort scandaleusement indemne de l’épuration post-libération 1945…bien que, pour finir, compagnon d’exil des Pétain-Laval à Sigmaringen… sous protection SS !

Merdaille, face 2 : Ensuite (et c’est lié au sujet de notre déj-deb du 7 avril 2019), parce qu’il met à mal, à l’heure d’un proche demain, la théorie d’un principe de précaution relevant de la génétique prédictive : l’élimination de la part sombre de toute Pensée Libre en gestation… avant que de naître !

Merdaille face 1 :

1/  Louis Ferdinand Destouches, dit Céline, « génie littéraire » selon ses admirateurs (de Faurisson à Sollers en passant par Nabe et Soral) fut, en réalité, un antijuif fanatique fasciné par le nazisme, un comédien provocateur, un menteur ordinaire et un martyr imaginaire.

    Il écrivit des livres qui marquèrent son époque. Comme Le voyage au bout de la nuit, Mort à crédit authentiques chefs d’œuvres littéraires.

     Mais il commit aussi des pamphlets. Comme l’Ecole des cadavres (1937) ou Bagatelles pour un massacre(1938) pour lesquels son anti sémitisme délirant aurait dû lui valoir les foudres de la justice républicaine française !

     Pour lui, « le monde entier est enjuivé ». Il plaide pour un rapprochement entre une France débarrassée de la démocratie parlementaire, de ses Juifs et Francs-maçons, et l'Allemagne nazie (Moi, je veux qu'on fasse une alliance avec l'Allemagne, et tout de suite, et pas une petite... Union franco-allemande. Alliance franco-allemande. Armée franco-allemande...).

     Dès le printemps 1938, après le succès rencontré par Bagatelles et sa traduction en allemand sous un titre plus explicite: Le Complot juif en France (Die Judenverschwörung in Frankreich), avec l'aval de l'Office Rosenberg sur la littérature et l'édition, Céline s'intègre dans le dispositif de la propagande antijuive internationale orchestré par les nazis.

     Il assiste à des réunions de « La France enchaînée », organe du Rassemblement antijuif de France dirigé par Darquier, et fréquente le Centre de Documentation et de Propagande de Henri-Robert Petit, qui lui fournit des matériaux pour la rédaction de ses deux premiers pamphlets antijuifs.

     Diverses sources archivistiques attestent le rôle joué par Céline, à la veille de la guerre, dans l'élaboration et la mise en place de «nouvelles méthodes pour la lutte antijuive».

    Ce «plan antijuif», élaboré par le groupement portant le nom de Cinquième Force, figure dans les archives de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), et, dans le dossier concernant l'organisation secrète, le nom de Céline apparaît parmi ses membres, avec la mention: «Écrivain, collaborateur de DARQUIER DE PELLEPOIX».

   Conclusion : 

    La Troisième République, tout comme la République de Weimar, sont des modèles d’hypocrisie idéologiques et de lâcheté politique. En cela, elles portent un lourd fardeau. Celui de n’avoir pas eu le courage de Dire et Agir pendant qu’il en était encore temps.

     Malgré nous, ici et maintenant nous en sommes encore comptables. Auschwitz est en nous. Il nous faut « mémoire garder » pour Dire sur l’agora et NOMMER les choses !

    Ainsi, disons-le ! les bruns-rouges, pollueurs du mouvement revendicatif citoyen et social des Gilets Jaunes, sont à mettre hors de nuire par la Vème  République.

    Au nom des valeurs démocratiques que portent notre pacte républicain, ils exipent de leurs droits à "penser librement" (et de le faire savoir) pour, de la haine raciste antisémite et du totalitarisme d'Etat, faire leur miel.

    Cet esprit couvre à nouveau le monde d'une toile d'arraignée faite de fake news sur les réseaux. Dévoyer les opinions publiques en les appelant à combattre le "complot des élites" contre "les gens" est le socle de leurs stratégies de communications.

   Ils soutiennent tout autoritarisme d'Etat. Pourvu que, de la démocratie, les responsables politiques aux manettes en plument les Liberté, Egalité, Fraternité héritées des Lumières.

    Par ailleurs, les idéologues d'un ultra-marxisme-léninisme de "Grand Soir"en sont les alliés objectifs. Ils ont en commun de vouloir dissoudre les Etats Nations démocratiques dans un "soviet" mondial épurateur de toute Pensée individuelle échappant à tout prêt à penser contraint et forcé. 

    En effet, les Etats-Nations démocratiques tirent leur légitimité de la séparation des pouvoirs et du contrôle citoyen qu'exprime le bulletin de vote. A l'inverse du tolitarisme d'Etat.

Merdaille face 2 :

            Imaginons un instant que la génétique prédictive existant, elle ait repéré de graves altérations affectant la future « Pensée Libre » du rejeton de papa Céline senior.

            Jusqu’à lui éradiquer son talent d’écrivain afin de tuer à la source l’idée même de Bagatelles pour un massacre ? Formidable n’est-il-pas ?

     Oui mais ! Si pas de Bagatelles pour un massacre, pas, non plus, du Voyage au bout de la nuit ?

     C’est non seulement un style particulier d’écriture qui ne voit pas le jour mais aussi la castration en l’espèce des convictions anti colonialistes qu’exprime ce livre.

   Evidemment, si la même chose avait pu éviter qu’Adolf commette son Mein Kampf (et ses barbouillons de soi-disant tableaux) Auschwitz et Hiroshima